Libérez-vous de la stagnation ! Trois techniques de croissance personnelle

Published by Stéphane Garapon on

En avez-vous déjà eu marre de vous-même ? De la stagnation de votre croissance personnelle ? De vos réactions, de votre mal-être, de vos limitations ? Avez-vous déjà rêvé d’une vie différente ? Et avez-vous remarqué qu’à certaines périodes de votre vie, cela s’est avéré être possible ?

Voici trois puissantes techniques pour vous libérer. Trois manières de déclencher une forte dynamique d’accomplissement. Un mode d’emploi en trois décisions, pour sortir de la prison molle de vous-même.


Nous savons survivre, et c’est un problème !

Le problème est le suivant : nous savons survivre. L’évolution a développé à l’extrême notre capacité d’adaptation.

Nous savons ainsi nous transformer et nous habituer même aux conditions de vie dégradées qui s’imposent à nous. Le vivant est ainsi programmé pour s’adapter.

Et cela va parfois nous amener à considérer que certaines limites sont immuables. Nous allons ainsi abandonner nos ambitions, désespérer de pouvoir changer tel ou tel aspect de notre vie. Et favoriser ainsi notre stagnation au détriment de notre croissance personnelle.


S’il n’est pas raisonnable de vous promettre que tous les obstacles peuvent être surmontés, la limite de ce que vous pouvez réaliser est objectivement beaucoup plus loin que ce que vous pensez.

Ainsi, cette capacité de survie nous pousse à accepter nos limitations. Elle va nous amener à croire que nous sommes immuables. A abandonner nos ambitions ou nos espérances de changement. Et c’est une adaptation à nous-même pernicieuse, une attitude de découragement, fataliste, dont nous n’avons même pas forcement conscience.

Nous pouvons ainsi apprendre à vivre la tête baissée et sans espoir de changement dans nos vies. Nous nous adaptons à presque tout. Même à la médiocrité.


Vous êtes votre propre dictateur !

C’est alors que nous devenons notre propre limitation, notre propre dictateur. Car nous nous mettons à développer une vision, un discours et une attitude qui entérinent ces limitations. Ce n’est alors plus la vie mais nous-même qui nous limitons, même lorsque les obstacles ont disparu ou sont malgré tout surmontables.

Nous sommes alors dans la prison molle de nous-même. Vous êtes alors sous l’emprise d’une tyrannie, et le dictateur de cet enfer, c’est vous-même. Vous êtes votre propre Corée du Nord !


Il faut en avoir marre d’en avoir marre !

J’ai vécu cela à l’occasion de drames personnels, et lorsqu’il m’a fallu recomposer ma vie, mais aussi à l’occasion du développement en cours de mes deux entreprises. L’importance de se réinventer et la grande difficulté que cela représente. L’impression de progresser trop lentement, d’être empêtré dans cette fameuse prison molle de soi-même.

Puis il y a la sensation d’en avoir marre. Et aussi d’en avoir marre d’en avoir marre. Vient alors le moment où vous comprenez que la libération est nécessaire ! Que la stagnation doit cesser, qu’il vous faut (re)trouver le chemin de la croissance personnelle.

Vous changerez lorsque vous en aurez – vraiment – marre d’avoir marre. Et voici le mode d’emploi pour réussir cette évasion de vous-même !


Décision 1 – Devenez votre propre coach

Vous parlez tout seul (si, si, comme tout le monde…) ? N’arrêtez pas !… Faites-le simplement mieux ! Devenez ainsi votre propre coach. Et retournez à votre avantage la puissance des autosuggestions et du conditionnement.

Toutes et tous nous sommes en permanence soumis à un bruissement intérieur d’idées vagues et d’impressions. Nous pensons, agissons, et nous racontons à nous-mêmes tout une série de sornettes. Et sans le savoir, vous vous endoctrinez en permanence, au point de finir par croire véritablement ce que vous vous dites.

Ce ne sont pas des pensées structurées comme celles que vous énoncez tout haut. Ce sont des sentiments transitoires, passagers, des moments de peu, des impressions et pensées fugaces que nous avons appris à ne pas remarquer.

Utilisez trois phrases guide

La stratégie pour vous libérer est donc la suivante. Vous allez utiliser ce canal d’endoctrinement personnel pour vous mettre à penser d’une manière qui va vous aider à changer vos réactions et votre quotidien. En utilisant ces autosuggestions et ce conditionnement permanents pour changer l’image et le sentiment de vous-même. Vous devenez ainsi votre propre coach en autosuggestions et conditionnement.

Ce que vous pouvez faire pour commencer

Il vous faut pour cela utiliser des phrases simples et percutantes. Par exemple : « Ne laisse pas entrer la peur de demain ». « Le monde s’ouvre à moi ». « Je ne crains pas le regard des autres » etc. Vous devez pouvoir trouver une à trois phrases courtes et simples qui vont vous servir de guide.

Comment trouver ces phrases et savoir que ce sont les bonnes ? En essayant ! Installez pendant quelques jours le rituel matinal suivant :

  • levez-vous plus tôt,
  • choisissez un endroit calme,
  • installez-vous avec de quoi écrire,
  • éventuellement utilisez une musique qui vous apaise,
  • puis écrivez ce qui vous inspire actuellement, ce qui vous met en difficulté et ce qui vous porte,
  • refaites cela plusieurs jours de suite, en modifiant ou en faisant évoluer ce que vous avez écrit,
  • peu à peu, simplifiez ces notes, trouvez une à trois images, phrases, expressions ou citations courtes qui résument ce que vous voulez dire.

Prendre cette habitude pourrait bien constituer un changement majeur dans votre quotidien, en vous dotant d’un puissant rituel pour apprendre à aller de l’avant et vous connaître mieux. Hal Elrod conseille de faire ainsi dans son livre Miracle Morning, et vous pourrez trouver d’autres exercices de ce type dans le livre de Kodo Nishimura, intitulé Le moine en talons aiguilles – Oser être soi.


Décision 2 – Devenez votre propre chasseur de fantômes

Vous avez encore peur du noir… mais comme tous les adultes vous savez le cacher ! Devenez donc votre propre chasseur de fantômes. Et piratez vos explications pour identifier les véritables raison de vos empêchements.

Pour cela vous devez écouter mieux votre voix intérieure. Dès qu’elle vous fait penser ou ressentir quelque chose, dites-vous que c’est un faux-semblant. Dites vous qu’il y a quelque chose à trouver, mais que ce n’est pas exactement ce que vous dit votre voix intérieure qui vous cherche de fausses excuses.

Par exemple, dès qu’elle vous dit que ce n’est pas la peine, cherchez plutôt à savoir ce que vous ferait le fait d’essayer. Et vous comprenez alors que vous pensez ne pas pouvoir supporter la déception !

Regardez dans les recoins

Apprenez donc à questionner vos certitudes, dès que vous vous dites que ce n’est pas possible, pas pour vous. Quand votre voix intérieure vous dicte d’être mal à l’aise.

Arrêtez de croire cette petite voix ! Cherchez plutôt ce qu’elle ne dit pas, ce qu’elle cache. Car vos peurs sont dans les coin, vous ne les voyez pas, et elles n’apparaissent pas directement sous le regard ou la raison. Ce qu’il vous faut donc, c’est un détecteur pour vos propres fantômes intérieurs.

Vous vous dites que ce n’est pas la peine ? Mais c’est la peur de la déception qui vous hante. C’est le fantôme de ce qui va vous faire mal si vous échouez qui est en train de rôder. Sachez donc regarder dans les coins, interpréter vos peurs.

Ce que vous pouvez faire pour commencer

Regardez enfin ce qui vous fait peur. Mettez-le à la lumière, puis trouvez les véritables raisons qui vous animent. Comment ? En utilisant la technique des sept pourquoi !

  • installez-vous au calme, avec de quoi écrire,
  • prenez une peur, une situation qui vous limite, ou que vous craignez,
  • notez la,
  • puis sur les sept lignes suivantes, commencez par écrire « Pourquoi ? Parce-que…  »
  • puis complétez les sept lignes.

Ne vous arrêtez pas avant d’avoir atteint la septième ligne ! Prenez votre temps si nécessaire, c’est un exercice difficile. Prenez plusieurs jours, revenez dessus le lendemain. Puis recommencez pour encore une ou deux autres peurs.

Vous allez ainsi augmenter considérablement vos chances de trouver à vos peurs ou limitations une raison bien plus profonde et pertinente que celle que vous identifiez aujourd’hui. Et conquérir ainsi un pouvoir considérable sur vous-même et augmenter significativement votre potentiel de changement !


Décision 3 – Devenez votre propre metteur en scène

La première personne que vous regardez sur les photos c’est vous ? Classique… Poursuivez ! Devenez votre propre metteur en scène. Et utilisez à votre avantage l’importance que vous apportez au regard d’autrui. Et ne soyez pas inquiet ni gêné, l’importance que nous accordons à ce regard d’autrui est génétiquement programmé en nous, c’est une condition importante de survie !

Et oui, notre cerveau est programmé par l’évolution pour accorder beaucoup d’importance au regard d’autrui. L’ensemble des mécanismes que nous utilisons pour cela est appelée la « cognition sociale ». Le but va être ici de détourner ces mécanismes qui sont un puissant levier de motivation pour l’être humain afin de vous aider à soutenir votre évolution et votre renouveau personnel.


Choisissez la bonne mise en lumière

Ainsi, s’imaginer penser et agir sous le regard d’autrui va vous aider à adopter un comportement de croissance. Puis à faire perdurer ce comportement dans le temps.

Ce que vous pouvez faire pour commencer

Pour cela, demandez-vous comment vous marcheriez ou parleriez et penseriez si vous étiez acteur dans le film de votre propre vie ! Cherchez à devenir cet acteur de votre propre vie, cette personne qui va de l’avant et dépasse ses limitations.

Prenez l’habitude de vous imaginer sous le regard d’autrui : agiriez-vous ainsi ? Si vous deviez révéler vos pensées, les formuleriez-vous ainsi ?

Prenez conscience qu’en modifiant votre habillement, votre voiture, vos trajets, vos musiques, vous créez un personnage, un décor et au final un scénario différent pour le film de votre propre vie


Vous êtes votre propre libérateur

Il ne s’agit pas de se mettre sous la dictature du jugement d’autrui, mais de sortir de la dictature de votre propre jugement. Vous êtes votre propre dictateur, vous régnez sans partage sur vous-même, sans avis tiers et donc sans garde-fou. Vous êtes donc la personne la plus à même de vous faire du mal, sans limite !


Stagnation ou croissance personnelle ?

Vous êtes ainsi une clé importante pour dépasser la stagnation et favoriser votre croissance personnelle. Ce qui doit ainsi vous hanter n’est pas ce qui est derrière vous, mais en vous ! Et les deuils contre lesquels vous devez lutter ne sont pas seulement ceux qui portent sur ce qui a disparu dans les abîmes du passé. Ils concernent aussi les futurs possibles devant vous qui disparaissent faute d’initiatives de votre part, qui doivent vous rendre tristes et qui doivent retenir votre attention. Ce sont en effet des futurs oubliés alors qu’ils représentaient des vies possibles et épanouissantes.

Il y a ainsi autant de futurs possibles qui disparaissent en vous faute d’initiatives qu’il n’en disparaît en permanence dans le passé.

Ce qui devrait vous hanter n’est pas ce qui est derrière vous, mais ce qui sommeille en vous et ne se réveille pas. Vous ne devez pas regretter le passé, mais les futurs possibles que vous n’activez pas et ne deviendront jamais des souvenirs !

Considérez-vous vous-même comme un outil, la solution à vos problèmes. Pratiquez l’art de la transformation et l’alchimie de soi… pour transformer le plomb du quotidien en or, la stagnation en croissance personnelle !


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2 Comments

Renan · 12 mai 2024 at 07:49

Je trouve particulièrement intéressant de travailler sur soi. Avoir ces moments d’introspection dans lesquelles on peut se confronter à soi même. L’autre jour, je travaillais avec une personne et j’ai encore pu constater avec quelle puissance, l’inconscient était un puissant protecteur face à nos agissements. Qu’ils soient positif comme négatif. Si, vous faites ces exercices, soyez le plus transparent possible avec vous même. Car, l’être humain, est un champion de la rationalisation après coup.

    Stéphane Garapon · 15 mai 2024 at 14:56

    Merci Renan pour ce retour et ces réflexions. Il est parfois si difficile de voir clair en soi et de se libérer de ces rationalisations « après coup », comme vous dites ! La PNL apporte d’ailleurs pour cela des outils très puissants. Encore merci.

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