Comment changer de comportement ? Six techniques avancées de conditionnement

Published by Stéphane Garapon on

Vous voulez vous défaire d’une peur panique, d’une phobie, d’une limitation qui nuit à votre vie, professionnelle ou personnelle ? Vous voulez savoir comment changer de comportement ? Voici six techniques avancées de conditionnement à mettre au service de votre vie.

Car nos principales limites sont en nous-même. Dès notre enfance, nous découvrons le monde au travers de nos limitations, de nos idées et schémas de réaction qui ne font que se complexifier avec l’avancement de la vie.

Certains de ces schémas de réaction vont constituer le coeur de notre personnalité et de notre système de valeurs. Ils seront indispensables et fondateurs.

Mais d’autres habitudes ou réactions vont devenir un poids dont vous rêverez de vous libérer : pulsions, phobies, réactions incontrôlables, souffrances et craintes.

Parfois même, l’influence de ces modèles de comportement sur votre état d’esprit nuira à votre énergie, votre motivation, votre réussite. Vous réussirez à vous sentir démobilisé, incapable. Vous réussirez même à échouer.

Oui, oui, vous avez bien lu : vous « réussirez » à échouer ! De très nombreuses personnes, en effet, produisent de l’échec, activement, avec – hélas – une puissante réussite.

Tout l’objet de cet article sur le conditionnement consiste donc en cela : comprendre comment le cerveau peut créer des phobies, comment il créé des comportements répétitifs, comment même il peut créer l’échec, pour pouvoir ensuite inverser le processus, et créer des comportements puissants, au service de vos objectifs, de votre réussite, et de la poursuite de vos rêves.

Comprenez comment fonctionne votre cerveau pour savoir comment changer de comportement

Rêvez toujours et visez plus haut que ce que vous savez pouvoir faire. Ne vous contentez pas d’être meilleur que vos contemporains ou prédécesseurs. Essayez d’être meilleur que vous-même.

William Faulkner

Comment réussir à créer une phobie ?

Vous avez peut-être une peur panique des araignées, des serpents ou des chiens. Vous êtes peut-être pétrifié à l’idée de parler en public. Ou peut-être est-ce la réalisation de vos tâches administratives personnelles qui vous donnent des sueurs froides ?

Les phobies sont ainsi les exemples les plus marquants de cette réalité : le cerveau peut apprendre presque immédiatement des comportements extrêmement robustes, fiables et persistants ! Avez-vous déjà vu le cerveau d’une personne oublier de déclencher sa phobie, par exemple celle des araignées ?

Et si savoir comment créer une phobie pouvait nous aider à comprendre comment changer de comportement ? Pour en mettre la puissance et le pouvoir au service de notre réussite ? Imaginez cela : pouvoir mettre à votre service une motivation aussi robuste, fiable et persistant qu’une phobie ! Ou simplement vous libérer définitivement d’une réaction qui vous empêche d’être heureux et nuit à vos relations sociales ?

Nous allons donc chercher à savoir trois choses. Combien de temps faut-il pour créer une phobie, un comportement donné ? Et quels ingrédients faut-il utiliser pour cela ? Comment utiliser cela à notre profit ?


L’encodage de nos expériences

Nos comportements et nos états intérieurs (sensation de motivation ou d’abattement par exemple) sont le fruit de la combinaison de trois éléments :

  1. des sensations physiologiques, portées par nos sens (visuels et auditifs en priorité)
  2. des émotions portées par le système limbique
  3. des pensées et valeurs produites par notre système cognitif

Le premier étage, celui de notre système physiologique, est fondamental, pour comprendre comment changer de comportement. C’est le lieu où se joue notre rapport premier au monde. Car c’est avec le langage de notre système sensoriel et physiologique que se construisent nos pensées, nos souvenirs. Et c’est dans ce langage sensoriel que nos expériences et nos réactions sont encodées.

Et nous allons utiliser cela pour produire, à la demande, des états et comportements fructueux qui servent vos objectifs. C’est ce que la PNL appelle « surmonter avec élégance les obstacles de la vie ».

Nous allons donc réussir ce travail en nous appuyant sur l’encodage physiologique de nos expériences et de notre mémoire.


La base de la magie : mémoires et perceptions

Les neurosciences affirment qu’il existe quatre types de mémoire, qui contribuent à la représentation de nos expériences et de nos souvenirs :

  • la mémoire procédurale : elle concerne ce que nous faisons. Elle est à la base de nos compétences et a donc un lien avec la question de notre pouvoir
  • la mémoire sémantique : elle concerne ce qui est dit. Elle est à la base de nos savoir et a donc un lien avec la question de la vérité
  • la mémoire épisodique : elle est liée aux évènements en cours. Elle est à la base de notre présence et a donc un lien avec la question de notre participation au monde
  • la mémoire perceptive, enfin : elle est liée à nos sensations. Elle est à la base de notre réceptivité et a bien sûr un lien avec la question de notre réceptivité

Ces quatre types de mémoire sont ainsi liés aux quatre éléments suivants : la compétence, le savoir, la présence au monde, et la sensation. Nous pourrions également dire que ces éléments renvoient à la question du pouvoir, de la vérité, de la participation, et de réceptivité.

Or la PNL s’occupe justement de développer ces quatre dimensions :

  • ce que vous faites
  • ce que vous vous dites
  • votre participation au monde
  • l’organisation de vos sensations

La PNL va donc s’appuyer sur l’encodage sensoriel de vos expériences et de votre mémoire pour reconditionner votre rapport au monde, et vous permettre de savoir comment changer de comportement. Et la magie du conditionnement va donc résider dans son pouvoir d’utiliser ce langage sensoriel pour restructurer vos réactions et réorganiser vos expériences.


Modalités et sous-modalités

Ainsi, les techniques de conditionnement, qu’utilise beaucoup la PNL, vont se baser sur le raisonnement suivant :

  • puisque vos expériences, vos sentiments et vos pensées se traduisent par des représentation internes qui utilisent les sens et les perceptions – aussi appelées modalités (visuelles, auditives, kinesthésiques, olfactives, gustatives)
  • alors il devrait être possible, en retour, de modifier vos expériences, sentiments et pensées en modifiant les représentations internes sur lesquelles elles se basent (ces même perceptions – ou modalités – visuelles, auditives, kinesthésiques, olfactives, gustatives)

La PNL se base donc sur le fait que les encodages sensoriels ou le langage fonctionnent à double sens :

  • les expériences produisent des encodages sensoriels et langagiers
  • mais en retour, travailler sur vos encodages sensoriels et le langage va vous permet d’influencer vos expériences

Sachez enfin que, par soucis de simplification, les perceptions – ou modalités – sont traditionnellement regroupées en trois ensembles :

  • V pour la modalités visuelle
  • A pour la modalité auditive
  • K pour le regroupement des trois modalités kinesthésique, olfactive et gustative

Mettez vous dans un état qui permette aux choses qu’elles se fassent

Anthony Robbins

Un exemple pour comprendre

Voici un exemple de fonctionnement. Prenez une situation, un objet ou un animal qui suscite peur et panique chez vous. Voyez comment nous allons reconfigurer et changer votre comportement !

1) La préparation
  • installez vous dans un endroit calme, isolé, et assurez-vous de ne pas être dérangé pendant quelques minutes
  • commencez par imaginer une situation qui déclenche chez vous, systématiquement, la colère ou la peur, et que vous craignez d’affronter
  • dans un premier temps, essayez de vous faire une représentation la plus complète et précise possible de la scène
  • recommencez ; car très souvent les débutants passent trop vite cette étape. Essayez de ressentir précisément la situation : que voyez-vous (de près, de loin, en couleur ou pas, d’en haut ou d’en bas, de côté peut-être, quelles sensations tactiles, olfactives ou gustatives sont-elles associées)
  • recommencez encore une fois… désolé, mais vraiment : imaginez précisément le lieu, votre posture, les sons, les images, les odeurs, les sensations tactiles (les mains moites par exemple), le goût de la peur dans votre bouche, ainsi que vos sensations internes
  • il faut que le niveau de détail soit suffisant pour que cette évocation mentale vous fasse ressentir vraiment le malaise associé à cette situation
2) La modification
  • vous allez maintenant modifier les caractéristiques visuelles de la scène, pour désapprendre à craindre la situation :
    passez cette image en noir et blanc, sombre, floue, altérée
    rendez maintenant l’image petite, ou imaginez la scène vue de haut ou essayez de vous voir de loin
    mettez maintenant cette image dans un cadre minuscule
    déplacez ce cadre en bas, à gauche ou à droite
    à chaque fois, apprenez à vous connaître : certaines modifications vont avoir beaucoup d’impact pour vous, d’autres moins ; chacun ses spécificités
  • vous pouvez maintenant recommencer la modification en altérant, en plus, les sensations auditives, si vous en avez :
    imaginez en plus que les voix, s’il y en a, deviennent ridicules
    utilisez une musique grotesque ou de cirque pour accompagner la scène
    rendez les sons plus graves ou aiguës, voyez ce qui a le plus d’impact pour vous
  • ajoutez enfin une modification des autres éventuelles sensations (odeurs, goût, toucher) :
    remplacez toute sensation négative par une sensation différente
3) Le changement
  • comparez la scène initiale (imaginez-la de nouveau dans toute son intensité) avec la scène modifiée (imaginez-la maintenant), faites des allers-retour et comparez les ressentis
  • maintenant, attrapez là scène minuscule et modifiée dans votre main en l’écrasant et en faisant le geste de la jeter à la poubelle
  • dans le même temps, poussez (vraiment !) un « ouf » sonore de soulagement
  • respirez profondément, souriez et dites tout fort : « je ne crains rien » !
  • recommencez trois à cinq fois : image initiale, modification, poubelle, ouf, je ne crains rien
  • la prochaine fois que vous rencontrez la situation, refaites rapidement cette transformation, et jetez à la poubelle en pensant, ouf, que vous ne craignez rien !

Le potentiel de transformation de ces techniques est exceptionnel. Je suis par exemple passé d’une peur incapacitante des chiens à … l’adoption d’une petite Malinoise ! Les résultats sont rapides, fiables. Une véritable libération !

En PNL, le travail de modification des modalités sensorielles que vous avez effectué s’appelle la modification des sous-modalités. Par exemple, pour la modalité – la sensation – visuelle, les sous-modalités sont la couleur, l’intensité et tous les paramètres visuels imaginables.


Six techniques avancées pour changer de comportement

La technique de modification des sous-modalités sensorielles que nous vous avons présentée en exemple va pouvoir être utilisée pour trois objectifs :

  1. reprogrammer vos ressentis
  2. reprogrammer vos réactions
  3. reprogrammer vos certitudes

Au total, voici donc six techniques pour rendre possible votre Renouveau Professionnel et Personnel ! Elles sont puissantes, mais simples et rapides. Les réaliser entre 5 à 10 fois, à 2 ou 3 reprises sur quelques jours suffit pour modifier votre comportement. Sachez en outre que leur impact est encore plus intense si vous les pratiquez en étant accompagné. Il est parfois difficile de gérer seul ces transformations, malgré la puissance et la simplicité de ces méthodes.


Deux techniques pour reprogrammer vos ressentis !

Libérez-vous de la crainte, de l’inconfort, de la vexation, pour vous sentir bien !

Vous allez donc modifier les sous-modalités associées à une expérience, une situation, de sorte à ce que votre ressenti dans cette situation change et neutralise vos anciennes perceptions.

Vous allez ainsi revisiter votre passé et modifier la manière dont il conditionne votre présent.

Technique 1 – Comment changer de comportement avec l’ancrage

Les objectifs de cette technique :

  • apprendre à créer à la demande un sentiment donné
  • il ne s’agit pas d’avoir simplement une image vague en tête qui vous fait un peu de bien
  • il s’agit de créer un geste, une posture qui déclenche instantanément pour vous une puissante sensation de plénitude, de sécurité, de bien-être, d’apaisement ou d’énergie

Pour cela, procédons en deux parties :

1) La préparation : scène – sensation – signification
  • installez vous dans un endroit calme, isolé, et assurez-vous de ne pas être dérangé pendant quelques minutes
  • identifiez dans vos souvenirs un moment qui correspond au sentiment que vous souhaitez reconvoquer à volonté
  • isolez ce moment, focalisez-vous sur l’instant précis du maximum de sensations
  • analysez maintenant l’image que vous voyez : la scène est-elle colorée, la vivez-vous de l’intérieur ou la voyez-vous de l’extérieur, quel est l’éclairage, les couleurs principales
  • reprenez maintenant chaque élément visuel précédent et augmentez-en l’intensité ; vérifiez si cela augmente votre sentiment
  • repassez-vous maintenant la scène avec ces modifications ; votre sentiment doit avoir gagné en intensité
  • refaites maintenant la même chose pour les sous-modalités auditives
  • augmentez les caractéristiques sonores qui intensifient votre ressenti ; ajoutez une musique inspirante
  • repérez maintenant les autres sensations qui accompagnent la scène : goût , odeurs, toucher ; revivez pleinement l’instant
  • repérez maintenant une sensation kinesthésique présente dans la scène (position d’une main ,pression sur une partie du corps) ; choisissez une sensation qui sera facile et discrète à reproduire
  • repérez éventuellement un mot ou une phrase associée à la scène ; s’il n’y en a pas, choisissez un mot pour désigner la scène
2) L’ancrage
  • répétez 10 fois le processus suivant
  • imaginez la scène avec toute son intensité comme plus haut, en même temps que vous reproduisez la sensation kinesthésique que vous avez choisi et en même temps que vous prononcez tout haut le mot que vous avez choisi ; cherchez à ressentir pleinement et intensément le sentiment visé

Vous avez créé un ancrage qui va vous permettre de reconvoquer à volonté ce sentiment

Technique 2 – Comment changer de comportement et de ressenti avec le reframing

Les objectifs de cette technique :

  • éliminer une peur ou un ressenti négatif, qui déclenche une réaction que vous souhaitez modifier
  • reprogrammer vos ressentis, en reconfigurant (reframing) les perceptions que vous avez d’une situation

Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.

Dune – Franck Herbert

Pour cela, procédez comme dans l’exemple donné plus haut à savoir…

1) La préparation
  • installez vous dans un endroit calme, isolé, et assurez-vous de ne pas être dérangé pendant quelques minutes
  • commencez par imaginer une situation qui déclenche chez vous, systématiquement, la colère ou la peur, et que vous craignez d’affronter
  • dans un premier temps, essayez de vous faire une représentation la plus complète et précise possible de la scène
  • recommencez ; car très souvent les débutants passent trop vite cette étape. Essayez de ressentir précisément la situation : que voyez-vous (de près, de loin, en couleur ou pas, d’en haut ou d’en bas, de côté peut-être, quelles sensations tactiles, olfactives ou gustatives sont-elles associées)
  • recommencez encore une fois… désolé, mais vraiment : imaginez précisément le lieu, votre posture, les sons, les images, les odeurs, les sensations tactiles (les mains moites par exemple), le goût de la peur dans votre bouche, ainsi que vos sensations internes
  • il faut que le niveau de détail soit suffisant pour que cette évocation mentale vous fasse ressentir vraiment le malaise associé à cette situation
2) L’altération
  • vous allez maintenant modifier les caractéristiques visuelles de la scène, pour désapprendre à craindre la situation :
    – passez cette image en noir et blanc, sombre, floue, altérée
    – rendez maintenant l’image petite, ou imaginez la scène vue de haut ou essayez de vous voir de loin
    – mettez maintenant cette image dans un cadre minuscule
    – déplacez ce cadre en bas, à gauche ou à droite
    – à chaque fois, apprenez à vous connaître : certaines modifications vont avoir beaucoup d’impact pour vous, d’autres moins ; chacun ses spécificités
  • vous pouvez maintenant recommencer la modification en altérant, en plus, les sensations auditives, si vous en avez :
    – imaginez en plus que les voix, s’il y en a, deviennent ridicules
    – utilisez une musique grotesque ou de cirque pour accompagner la scène
    – rendez les sons plus graves ou aiguës, voyez ce qui a le plus d’impact pour vous
  • ajoutez enfin une modification des autres éventuelles sensations (odeurs, goût, toucher) :
    remplacez toute sensation négative par une sensation différente
3) La disparition
  • comparez la scène initiale (imaginez-la de nouveau dans toute son intensité) avec la scène modifiée (imaginez-la maintenant), faites des allers-retour et comparez les ressentis
  • maintenant, attrapez là scène minuscule et modifiée dans votre main en l’écrasant et en faisant le geste de la jeter à la poubelle
  • dans le même temps, poussez (vraiment !) un « ouf » sonore de soulagement
  • respirez profondément, souriez et dites tout fort : « je ne crains rien » !
  • recommencez trois à cinq fois : image initiale, modification, poubelle, ouf, je ne crains rien

La prochaine fois que vous rencontrez la situation, refaites rapidement cette transformation, et jetez à la poubelle en pensant, ouf, que vous ne craignez rien !


Deux techniques pour reprogrammer vos réactions !

Libérez-vous de vos fuites, de vos colères, de vos pertes de moyen, pour retrouver votre liberté d’action !

Vous allez, en plus de modifier votre ressenti, modifier les comportements que vous adoptez en conséquence.

Vous allez donc inventer un nouveau présent, dans lequel votre manière d’être est renouvelée.

Technique 3 – Comment changer de comportement et de réaction avec le reframing

Les objectifs de cette technique :

  • éliminer une réaction ou un comportement néfaste
  • recadrer vos réactions

Certains d’entre vous noteront le lien de cette technique avec les techniques cognitivo-comportementales (TCC) et les thérapies de résolution de problèmes dont elle partage certaines approches.

Pour cela :

1) La préparation
  • installez vous dans un endroit calme, isolé, et assurez-vous de ne pas être dérangé pendant quelques minutes
  • commencez par revivre l’habitude que vous souhaitez modifier
  • dans un premier temps, essayez de vous faire une représentation la plus complète et précise possible de la scène
  • comme pour la technique précédente, recommencez encore et encore, afin de ne pas en rester à une évocation superficielle. Plus vous réussirez à ressentir précisément la situation et plus la technique sera efficace : que voyez-vous (de près, de loin, en couleur ou pas, d’en haut ou d’en bas, de côté peut-être, quelles sensations tactiles, olfactives ou gustatives sont-elles associées) ; imaginez précisément le lieu, votre posture, les sons, les images, les odeurs, les sensations tactiles (les mains moites par exemple), le goût de la peur dans votre bouche, ainsi que vos sensations internes
  • il faut que le niveau de détail soit suffisant pour que cette évocation mentale vous donne vraiment envie de réagir comme vous le faites d’habitude, ce que vous voulez changer
2) L’altération
  • vous allez maintenant modifier les caractéristiques visuelles de la scène, pour désapprendre votre réaction à la situation :
    – passez cette image en noir et blanc, sombre, floue, altérée
    – rendez maintenant l’image petite, ou imaginez la scène vue de haut ou essayez de vous voir de loin
    – mettez maintenant cette image dans un cadre minuscule
    – déplacez ce cadre en bas, à gauche ou à droite
    – à chaque fois, apprenez à vous connaître : certaines modifications vont avoir beaucoup d’impact pour vous, d’autres moins ; chacun ses spécificités
  • vous pouvez maintenant recommencer la modification en altérant, en plus, les sensations auditives, si vous en avez :
    – imaginez en plus que les voix, s’il y en a, deviennent ridicules
    – utilisez une musique grotesque ou de cirque pour accompagner la scène
    – rendez les sons plus graves ou aiguës, voyez ce qui a le plus d’impact pour vous
  • ajoutez enfin une modification des autres éventuelles sensations (odeurs, goût, toucher) :
    remplacez toute sensation négative par une sensation différente
3) La transformation
  • à la place de la scène minuscule et modifiée qui montre votre réaction initiale, imaginez le comportement alternatif que vous souhaitez installer ; mettez de vives couleurs, une musique forte et entraînante, des sensations positives ; imaginez que cette nouvelle scène envahit votre champ visuel, et fasse disparaître l’ancien comportement
  • respirez profondément, souriez et dites tout fort : « oui ! j’ai changé » !
  • recommencez trois à cinq fois : image initiale, modification, nouvelle réaction et, oui, vous avez changé

La prochaine fois que vous rencontrez la tentation de la réaction à modifier, refaites rapidement cette transformation, et remplacez le premier comportement par le nouveau, en pensant, oui, que vous avez changé !

Technique 4 – Comment changer de comportement avec le switch pattern

Les objectifs de cette technique :

  • changer de motif de comportement à coups de fouet ou de lance-pierre !
  • cette technique commence comme la précédente : préparation et altération
  • la différence concerne la manière d’imposer le nouveau comportement, de manière beaucoup plus active, avec deux variantes : coup de fouet ou lance-pierre
La variante coup de fouet
1) L’ancien comportement
  • faites vous une représentation précise (faites-le vraiment, comme précédemment !) de la conduite que vous souhaitez modifier. Vous devez vous imaginer en train de vivre ce comportement
2) Le nouveau comportement
  • de même, faites vous une représentation du comportement que vous souhaitez acquérir à la place. Vous devez vous imaginer en train de vous observer, de loin, avoir ce comportement ; en effet, vous ne possédez pas encore ce comportement, aussi votre esprit ne trouvera-t-il pas crédible d’essayer de vous imaginer tout de suite pratiquer ce comportement
3) Le coup de fouet
  • apprenez à votre esprit à passer immédiatement du premier au second comportement
  • pour cela, remplacez l’ancien comportement par le nouveau en un grand flash de lumière, en prononçant un « ouf » sonore de soulagement
  • refaites cela entre cinq et dix fois de suite, très rapidement
La variante lance-pierre
1) L’ancien comportement
  • voir plus haut (faites-le vraiment !) ; placez l’image de cet ancien comportement dans un cadre
2) Le nouveau comportement
  • voir plus haut (faites-le vraiment !) ; faites de ce nouveau comportement comme une pierre, qui le représente ; elle est dure et colorée
3) Le lance-pierre
  • placez le cadre avec l’ancien comportement devant vous, comme s’il s’agissait d’une vitre ou d’un écran
  • placez le nouveau comportement dans un lance-pierre que vous tendez au maximum et que vous dirigez vers vous
  • lâchez le lance-pierre ; le nouveau comportement coloré doit venir fracasser à toute vitesse la vitre ou l’écran, et entre en vous ; poussez de nouveau un ouf sonore de soulagement
  • refaites cela entre cinq et dix fois de suite, très rapidement

Deux techniques pour reprogrammer vos certitudes !

Libérez-vous des pensées limitantes et de vos empêchements intériorisés, pour faire advenir le changement !

Vous allez, enfin, pouvoir anticiper, et modifier par avance l’attitude qui sera la vôtre pour les prochaines expériences.

Vous allez donc donner une chance à votre nouvelle manière d’être et d’agir de vous faire vivre en toute sérénité ce que vous pensiez inaccessible.

Technique 5 – Comment changer de comportement avec les formulations

Les objectifs de cette technique :

  • créer des convictions en parlant le vrai langage du cerveau, par formulations positives
  • reprogrammer vos certitudes en modifiant les sous-modalités associées à certaines affirmations
  • cette technique ne fonctionnera pas si elle va à l’encontre de vos valeurs

Pour cela :

  • reformulez positivement votre conviction ; par exemple, ne dites pas « je ne crois pas à xxx (quelque-chose) », mais dites plutôt que « je crois que xxx (ce quelque chose), n’est pas vrai »
  • prononcez la phrase qui correspond à votre conviction en l’associant à des teintes et des images colorées, lumineuses, proches et de grande intensité
  • recommencez, prononcez la phrase avec ces images, et ajoutez un environnement sonore agréable et positif, net et vibrant
  • recommencez, prononcez la phrase avez les apports précédents et ajoutez enfin des sensations kinesthésiques douces, rassurantes et chaudes
  • recommencez une nouvelle fois, inspirez profondément et dites « oui, c’est vrai ! » avec soulagement

Technique 6 – Comment changer de comportement avec les associations

Les objectifs de cette technique :

  • utilisez le contraste entre le rejet de la souffrance et la recherche du bien-être pour vous motiver à changer votre comportement
  • ce type de conditionnement pratiqué par Anthony Robbins est intitulé conditionnement neuro-associatif (CNA pour l’association créée entre certaines actions, la douleur et le plaisir) ou processus de Dickens

Pour cela, nous procédons en deux étapes :

1) La souffrance
  • imaginez le comportement que vous souhaitez modifier
  • imaginez qu’il se reproduit tout au long de votre vie
  • baissez les épaules, sentez-vous déprimé
  • fermez les yeux, imaginez des images sombres, floues, tristes, une musique stridente, le froid
  • intensifiez au maximum ce sentiment, imaginez-vous âgé, miné et usé par le comportement que vous voulez changer
2) Le bien-être
  • puis d’un coup, redressez-vous, jetez ce comportement à la poubelle
  • ouvrez les yeux, voyez les couleurs, nettes et puissantes, imaginez une musique porteuse et entraînante
  • intensifiez ce nouveau sentiment, et félicitez-vous

Recommencez plusieurs fois pour inciter votre cerveau à préférer le nouveau comportement et éviter la souffrance de l’ancienne manière de faire.

Comme nous l’avons dit au tout début, rappelez-vous également que ces techniques seront d’autant plus efficaces si vous les pratiquez en étant accompagné, par exemple par Renouveau Pro Perso !


L’étendue insoupçonnée de vos capacités

Soyez attentifs à votre vie intérieure. Car, contrairement à l’argent, la réussite a bien une odeur, un goût, une texture ! Une couleur et un son, aussi. Trouvez-les. Utilisez les techniques que nous avons listées. Appuyez-vous sur les sensations qui vous mettent dans un état donné.

Soyez certaines et certains que vous pouvez modifier cette portion d’univers qu’est votre esprit. Vous avez ce pouvoir ! Défiez le temps, reconfigurez des réactions anciennes qui vous font souffrir aujourd’hui.

C’est un projet libérateur, l’art de se changer soi-même, une alchimie pratiquée sur soi-même, pour rendre possible votre Renouveau Pro Perso ! Et savoir, enfin, comment changer de comportement !


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